Pas beaucoup de temps pour venir "bloguer", mais j'ai retrouvé hier une belle histoire que j'ai envie de partager, elle était racontée par le père Guy Gilbert.
Les foulards blancs
Une histoire vraie entendue lors d’un forum de terre du ciel
Un adulte de vingt ans avait sali ses parents. Une affaire qui détruit un peu la réputation des parents. Et le père a dit à Jean : «Jean, fous le camp, et ne remets plus jamais les pieds à la maison» !
Alors Jean est parti, la mort dans l'âme, mais il est parti. Et puis quelque temps plus tard, il s'est dit : «Je suis vraiment une ordure, un salaud ; alors je vais demander pardon à mon père».
Mais il avait tellement peur que son père le rejette de la maison, alors il lui écrit et dit : «Papa, vraiment, je vous ai sali, je te demande pardon. Je voudrais tant revenir à la maison. Je t'écris, je ne te mets pas d'adresse. J'ai tellement peur que tu me dises non. Si tu me pardonnes, mets un foulard blanc, je t'en prie. Sur le pommier devant la maison, tu sais la grande allée des pommiers qui conduit à la maison. Mets un foulard blanc sur le dernier pommier.»
Et puis, quelque temps plus tard, il dit à son frère et ami Marc :
«Je t'en supplie Marc, accompagne-moi, voilà ce qu'on va faire. Je te conduis jusqu'à la maison. A cinq cents mètres de la maison, tu prends le volant, je me mets à côté à la place du passager, je ferme les yeux. Lentement, tu descends l'allée des pommiers. Tu t'arrêtes. S'il y a un foulard blanc, alors, je foncerai à la maison... S'il n'y a pas de foulard, jamais plus je ne reviendrai».
Ainsi dit, ainsi fait. Cinq cents mètres. Jean donne le volant à Marc. Jean s'assied à la place passager, ferme les yeux et lentement la voiture descend la grande allée des pommiers, jusqu'au dernier pommier devant la maison. Et Jean, les yeux fermés, dit à Marc:
«Je t'en supplie Marc, dis-moi, mon père a –t’il mis le foulard blanc, dans le dernier pommier, devant la maison?»
Et Marc lui dit :
«Non, non Jean, il n'y a pas de foulard, dans le pommier devant la maison………mais il y en a des centaines, tout au long de l'allée...»
Tous les jours, n’oublions pas …
ayons des foulards blancs dans notre cœur.
Bon dimanche !